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L’homme incendié, de Serge Filippini. – Libretto, 2021

Parmi les nombreuses tentatives d’assassinat ayant visé Hitler, la plus connue n’est assurément pas celle de Maurice Bavaud. Il se trouva pourtant bel et bien un jeune Suisse pour s’y risquer en amateur maladroit mais sincère. Arrêté par hasard en 1938 après un premier essai raté, Maurice Bavaud, fils d’un employé des postes de Neuchâtel et fervent catholique, fut décapité en 1941 sans que la Suisse ait levé le petit doigt. Restait sa mémoire : c’est pour l’avoir vue salir dans une série d’articles de la Neue Zürcher Zeitung que le journaliste Nicolas Meienberg décida d’y aller voir de plus près, d’abord sous la forme d’un film qui devait ensuite fournir la matière de ce livre paru en 1980. Plumitif redouté – Daniel de Roulet en a fait le héros de son récent L’Oiselier – Meienberg était de ceux-là qui vont au bout des choses et n’hésitent jamais à gratter là où ça fait mal. Au fil de ses rencontres avec les témoins de l’époque, l’Allemagne qu’il expose s’avère de moins en moins ragoûtante, de même que la Suisse dont le jeu, pendant la guerre, fut rien moins qu’ambigu. On le savait, mais ça va mieux en le disant, et en le disant bien : car Meienberg, outre ses qualités d’investigateur, se montre volontiers acerbe quand il s’agit d’épingler les petites et grandes lâchetés de ses contemporains si farouchement démocrates, et son enquête, minutieuse, prend fréquemment un tour grinçant face aux réticences plus ou moins gênées des uns et des autres. Meienberg était un franc-tireur, tout comme Bavaud, dans son amateurisme, le fut à sa manière et ce n’est pas pour rien que le journaliste, de par ses propres origines, prétendait pouvoir le comprendre. Il devait d’ailleurs le rejoindre en 1993, poussé au suicide par une campagne de presse haineuse, parmi les victimes collatérales d’une respectabilité suisse dont le mot d’ordre reste depuis toujours « ne pas déranger ».

Yann Fastier

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