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A cappella, de Lee Sujin

Qu’est-il arrivé à Gong-ju ? En pleine année scolaire, l’adolescente est changée de lycée, exfiltrée dans une autre ville par l’un de ses professeurs qui la loge chez sa propre mère. Il est question d’enquête, de tribunal… Elle n’a pourtant rien à se reprocher, rien d’une fille à problèmes. Sérieuse et réservée, elle aime chanter, composer… Mais pourquoi refuse-t-elle ainsi l’amitié des autres élèves et, surtout, pourquoi refuse-t-elle obstinément d’être photographiée ou filmée ? Et qui est ce fantôme qui la hante au cours d’inquiétantes réminiscences ?

Ça aurait pu être une petite histoire d’ados, avec fous-rires entre filles, soirées pyjama et larmes cathartiques. Ça aurait dû l’être si ce quelque chose que l’on pressent, que l’on redoute tout au long du film n’était soudain venu briser le cours d’une vie que la jeune fille, frêle et courageux funambule, s’efforce malgré tout de maintenir en équilibre, entre l’amitié pataude d’une camarade de classe et la bienveillance bougonne de sa logeuse. Et puis, brusquement, tout remonte à la surface. L’horreur. Le scandale. Et tout, soudain, fait signe et se change en indice. Tout était là, sous nos yeux, qui n’avaient pas su voir. Qui ne voulaient pas voir. Le film prend alors une autre dimension, moins intimiste et plus sociale et dessine en creux le portrait d’une société coréenne volontairement aveugle à sa propre abjection, quitte à sacrifier ses meilleurs éléments.

« Inspiré d’une histoire vraie », comme il se doit, A cappella fait partie de ces films qui, sans doute, ne révolutionneront pas l’histoire du cinéma, mais qui se plantent dans la mémoire comme une écharde. À l’instar de Boy A, de John Crowley ou bien de Une colonie, de Geneviève Dulude-De Celles, il aborde avec délicatesse un sujet difficile, celui d’une jeunesse détruite et de la solitude des victimes. Gong-ju n’est forte que de sa seule voix mais elle s’élève a cappella, c’est-à-dire seule et sans soutien.

Yann Fastier

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