• Aller au menu
  • Aller au contenu
  • Aller à la recherche

BDP de la Haute-Vienne

Votre identifiant
Votre mot de passe
S'inscrire
S'inscrire

  • Rechercher
  • Catalogue
Recherche avancée
Vous êtes ici : Accueil / Accueil
  • Accueil
  • La BDHV
    • Missions
    • L'équipe de la BDHV
    • Au bout du conte
    • Je lis, j'élis
    • Le mois du doc
  • Le réseau
    • Les bibliothèques
  • Les Ressources
    • Chroniques
    • Dossiers thématiques
    • Editions accessibles
    • Inclusion numérique
    • Livres d'artistes
    • Le menu du chef
    • Les ressources du WEB
  • Accès pro
    • Animations
    • Boite à outils
    • Formations
  • Aides et subventions
  • Collections
  • Droits et réglementation
  • Gestion de la bibliothèque
  • Relations avec la BDHV
  • Textes de référence
 

Collections

Collections

 

  • Cotation
  • Désherbage
  • Dons
  • Marchés
  • Offre doc
  • Statistiques

La cotation et le classement des documents imprimés

 

La cote détermine la place du document en rayon ; c’est son adresse.

Plusieurs systèmes existent, cependant, nous vous recommandons d’utiliser la même cotation que la BDHV afin de pouvoir intégrer nos collections au milieu des vôtres.

  • Cotation
  • Noms Propres
  • Dewey
  • Classement

La cotation

 

Pour les ouvrages de fiction adultes :

Les romans sont cotés : R

LES TROIS 1ères LETTRES du nom de l’auteur

Les deux 1ères lettres du titre

Ainsi, Des nuages et des tours de Dominique Fabre sera coté :

R

FAB

nu

(Notez que les pronoms indéfinis sont rejetés du titre)

ou R

LES TROIS 1ères LETTRES DU TITRE (quand il n’y a pas d’auteur ou plus de trois auteurs)

Ainsi, une anthologie de nouvelles russes intitulée « Nouvelles d’ailleurs » sera cotée :

R

NOU

Il suffit de rajouter LIM devant R lorsqu’il s’agit de romans d’auteurs régionaux.

Pour les bandes dessinées, le principe est le même : BD

LES TROIS 1ères LETTRES du nom de l’auteur

Les deux 1ères lettres du titre.

Pour les policiers, on met P au lieu de R.

Pour les romans de science-fiction, on met SF au lieu de R.

 

Pour les ouvrages de fiction enfants :

Pour les albums pour les plus petits (jusqu’à 6 ans), on utilise : JA

LES TROIS 1ères LETTRES du nom de l’auteur

Pour les albums pour les enfants plus grands et les romans Jeunes :

JR

LES TROIS 1ères LETTRES du nom de l’auteur

Les deux 1ères lettres du titre

 

Pour les documentaires :

On cote en B, les biographies.

B

LES TROIS 1ères LETTRES du personnage étudié

Les deux 1ères lettres du nom de l’auteur

Ainsi, une biographie de Clémenceau par Michel Winock sera cotée :

B

CLE

wi

Une autobiographie d’Yvan Jablonka serait cotée :

B

JAB

ja

Pour les autres documentaires, on utilise la Dewey.

Indice Dewey

LES TROIS 1ères LETTRES du nom de l’auteur (ou du titre s’il n’y a pas d’auteur ou plus de trois auteurs.

Un documentaire sur l’élevage des chevaux écrit par Emile Dupont sera coté :

636.1

DUP

Pour les documentaires sur le limousin, on rajoute LIM avant l’indice Dewey.

Pour Les documentaires Jeunes, on rajoute J avant l’indice Dewey.

Classement des noms propres : usages nationaux

 

Les particules des noms de famille des auteurs sont maintenues ou rejetés selon leur nationalité. C’est une norme. De même que le classement de leur nom au premier ou deuxième élément s’ils ont un nom composé :

 

Nationalité

Particules maintenues

Particules rejetées

Classement des noms composés

France

Des, du, l’, la, le + noms d’origine étrangère

Ex :

DU BELLAY (Joachim)

D’, de

Ex :

LA FONTAINE (Jean de)

Premier élément

Ex :

PIEYRE DE MANDIARGUES

(André)

Allemagne

Am, auf, im, vom, zum, zur

Ex:

ZUR MUEHLEN (Hermynia)

Van, von, von der, zu

Ex:

BISMARCK (Otto, Graf von)

Premier élément

 

Espagne,

Amérique hispanophone

 

 

-

De, de las, de les, de los, del, la, las, los

Ex :

FUENTE (Ramon de La)

Premier élément

Ex :

GARCIA LORCA (Federico)

Italie

Toutes maintenues

Ex:

DE CESPEDES (Alba)

 

-

Premier élément

 

Belgique, Pays-Bas

Toutes maintenues

Ex :

VAN DER ESSEN (Léon)

 

 

-

Premier élément

 

Pays anglophones (Gr.-Bretagne, Irlande,

Commonwealth, Etats-Unis )

Toutes maintenues

Ex :

DOS PASSOS (John)

DE QUINCEY (Thomas)

O’RIORDAN (Kate)

 

 

 

-

Classement au dernier élément (sauf si trait d’union ou expression indivisible)

Ex :

CLARK (Marie Higgins)

LUIS (Agustina Bessa)

Portugal, Brésil

 

-

Toutes rejetées

SANTOS

(Joao Adolpho dos)

Scandinavie

De

Af, Av, von

Islande

Classement au premier élément, qui est le prénom

Ex :

ARNALDUR INDRIDASSON

 

Chine, Corée

Classement au premier élément, qui est le nom de famille

Ex :

LAO SHE

 

Pays arabes

Ibn, ben

Ex :

BEN JELLOUN, Tahar

Al, el

(même avec un trait d’union)

Ex :

ASWANI, Ala Al-

 

La classification décimale de Dewey

 

La classification décimale de Dewey permet de classer les ouvrages (principalement les documentaires), de les disposer sur les rayonnages afin de les retrouver rapidement. Les livres sont rangés en fonction de leur contenu, de leur sujet.

A chaque notion correspond un indice : sa traduction dans le langage de la classification. Dans une classification décimale, comme celle de Dewey, un nombre traduit un concept.

L’indexation consiste donc à la recherche d’un symbole (en l’occurrence un symbole numérique) pour un ouvrage à partir de l’analyse de son contenu. Ce chiffre servira ensuite à la cotation de l’ouvrage : il suffira souvent (et c’est le cas à la BDHV), de le faire suivre des trois premières lettres du nom de l’auteur (ou des trois premières lettres du titre s’il s’agit d’un ouvrage collectif ou anonyme). Pour les sections Jeunesse et Fonds local, on fait précéder l’indice de J ou LIM.

Cette classification divise l’ensemble du savoir humain en neuf classes (plus une de généralités), chacune étant numérotée de 000 à 900 :

 

000 Généralités                 500 Sciences pures

100 Philosophie                 600 Techniques

200 Religion                       700 Arts

300 Sciences sociales      800 Littérature

400 Langues                      900 Géographie et histoire

 

Chaque classe comporte dix divisions au plus, divisées d’une façon identique : 100, 110, 120…190 ; 200, 210, 220…290. Ces divisions peuvent à leur tour être divisées en dix subdivisions : 110, 111, 112…119.

Aucun indice ne peut avoir moins de trois chiffres.

Les tranches de trois chiffres sont séparées d’abord par un point, puis par un espace.

On va toujours du général vers le particulier ; plus l’indice est long, plus on détaille le contenu du document. Le zéro, qui doit toujours être mentionné a une valeur de généralité.

Exemple : l’indice 599.773

500 Sciences

590 Animaux

599 Mammifères

599.7 Carnivores

599.75 Loup

Le classement

 

Il est indispensable de classer correctement les documents sur vos étagères. Pour vos lecteurs et pour vous, c’est la seule façon de trouver tout de suite un livre recherché.

Pour la fiction, le classement est alphabétique. Les romans de John King viendront avant ceux de Stephen King, qui viendront avant ceux de Takeshi Kitano.

Pour un même auteur, on classe ensuite logiquement par ordre alphabétique de titre.

Pour les documentaires, le classement est numérique.

Il s’effectue comme dans l’exemple suivant :

636 ; 636.1 ; 636.18 ; 637…

Pour un même indice Dewey, on classe ensuite par ordre alphabétique d’auteur.

 

Désherbage mode d'emploi

 

  • Mode d'emploi
  • En 10 leçons
  • Et aprés
  • Dewey

Pour une autre approche

 

Introduction

Désherbage : mot issu de l’horticulture et inspiré du terme bibliothéconomique anglo-saxon weeding qui signifie désherber.
Acte de retirer de l’accès direct (documents proposés directement aux usagers) des documents selon des critères définis au préalable. Attention, ne pas confondre avec le pilon qui correspond à l’élimination qui constitue une des solutions possibles parmi d’autres telles que la relégation (constitution d’une réserve en magasin) ou le don
Le désherbage est indispensable pour proposer une collection actualisée et attractive. Moins de documents, bien choisis, en bon état, comportant des informations à jour et fiables, valent mieux qu’une collection abondante comportant des documents vieillots et périmés.
Il existe 2 modes de désherbage :
Le désherbage courant qui consiste au moment du reclassement à retirer des rayonnages, au fur et à mesure, des documents abîmés ou périmés et à les remplacer par des nouveautés par exemple.
Le désherbage systématique ou opération de désherbage conduite pour une période donnée sur tout ou partie de la collection.
Il est nécessaire de faire du désherbage régulièrement (au moins une fois par an), il est normalement conseillé de retirer l’équivalent d’au moins 50 % du nombre total des documents acquis en 1 an. Pour les grands établissements, le nombre de documents désherbés = le nombre de documents acquis.


Les obstacles à surmonter

La plupart des tutelles préfèrent que les fonds s’accroissent plutôt que d’assumer la nécessité d’éliminations régulières et il faut beaucoup de pédagogie et de temps aux bibliothécaires pour expliquer que le désherbage fait partie de l’activité normale d’une bibliothèque. De plus l’objet livre est sacralisé dans nos sociétés et a pu faire l’objet de destructions spectaculaires dans le passé, ce qui lui confère un poids symbolique très important
Les collections anglo-saxonnes étant davantage et depuis plus longtemps axées sur les fonds pratiques scientifiques et techniques ainsi que sur les collections très populaires ont permis une meilleure compréhension de la nécessité du désherbage régulier.


4 critères à prendre en compte

Obsolescence : ce qui est périmé du fait de l’évolution des connaissances.
Age : date d’édition, d’impression. Toutefois, il est nécessaire d’être prudent car cela ne permet pas de repérer les ouvrages de fonds. Ce critère est très important pour certains documents tels que les guides de voyage ou les documents scientifiques. C’est également un bon critère pour la relégation (rangement en magasin) de certains titres de périodiques.
Usage : critère basé sur les statistiques de prêt : nombre d’emprunts sur une durée de 2-3 ans ou plus. Mais ce critère ne tient pas compte de la consultation sur place. De plus, la valeur d’un document n’est pas uniquement liée à son usage et il est nécessaire de proposer des documents autres que ceux qui ont la faveur du public.
Qualité de l’information : repose sur la culture des professionnels. 3 approches : ce qui est « bon en soi », ce qui est « bon pour l’usager », ce qui est « bon pour la collection ».

Dans tous le cas, les techniques quantitatives doivent être complétées par l’expertise professionnelle.

Les documents pour la jeunesse se désherbent selon les mêmes méthodes que les documents adultes, avec la même rigueur. En effet le public jeunesse et adolescents est encore plus sensible à l’usure matérielle et intellectuelle des documents et aussi plus fragile face à des documents contenant des informations devenues obsolètes ou de mauvaise qualité.


3 étapes à respecter

Analyse des besoins : pourquoi, collections concernées, pour quels usagers.
Etude de faisabilité : quels moyens, quelles informations utiles à rassembler préalablement, locaux, personnel, organisation interne.
Organisation pratique et méthodologie : recherche de solutions, quels critères, quelles méthodes, quelles réponses apportées.

 

L’analyse des besoins

 

Pourquoi ?

Faire de la place.
Améliorer la présentation et l’état de conservation de la collection (faire réparer, relier). Améliorer l’actualité et la pertinence de la collection.
Adapter constamment l’offre à la demande des usagers.
Améliorer la visibilité des documents et le rendement de la collection qui sera ainsi plus facile à appréhender par le public et aura un meilleur taux de rotation.
Améliorer l’image de la bibliothèque en rénovant l’aspect global de la collection et en proposant des documents « appétissants ».

Quoi ?

Définir les missions de la bibliothèque en terme de collections. Que peut-on éliminer ? Quel est le noyau dur de la collection ? Nécessité d’une politique d’acquisition clairement établie, ayant fait l’objet d’un document écrit.
Fonds intouchables : collections patrimoniales, rares, précieuses, fonds locaux

Pour qui ?

Besoins et attentes du public. On tiendra compte du public actif, potentiel, du public que la bibliothèque a vocation à desservir. Nécessité d’en connaître sa composition sociologique.
Dans les bibliothèques publiques on étudiera également le taux de rotation des collections et le cahier de suggestions des lecteurs.


L’étude de faisabilité

Cette étude repose sur les 3 points suivants :

Les collections

Point de départ : étude de la collection, données chiffrées. Taille, ventilation / par secteurs et composition de la collection. Il est nécessaire de connaître son état matériel, son accroissement prévisible, l’usage qui en est fait, son organisation, sa classification.

Outils d’évaluation et contrôle des collections

Catalogue, données statistiques.
Après désherbage : correction au catalogue.
Espaces de stockage : bilans précis des possibilités.

Personnel

Ceux qui réalisent les achats sont les plus à même de désherber les collections (meilleure connaissance des différents domaines). Cela requière des compétences.

La recherche de solutions techniques et organisationnelles

Le désherbage entraîne toujours un réaménagement des collections tel que :

-la réorganisation des espaces en libre accès,
-la relégation interne (du libre accès vers un magasin de proximité)
-la relégation externe (concerne la conservation partagée)
-les dons
-le pilon (élimination)

Intellectuelles

Il convient de les noter précisément et il est souvent nécessaire de les combiner :

-Usage : pour les fonds en libre accès (critère n° 1 dans les pays anglo-saxons).
-Critères matériels : état physique du document, fragilité, présentation vieillotte.
-Critères intellectuels ou qualitatifs : adéquation avec la politique d’acquisition, fraîcheur de l’information (entre 3 et 10 ans pour bon nombre de documentaires en libre accès, mais également pour les ouvrages de fiction), accessibilité de l’information pour le public concerné, qualité intrinsèque de l’information.
-Critère de redondance : autres ouvrages plus récents sur le même sujet, exemplaires multiples.

La rédaction d’un document de référence

Rédaction d’un document théorique rappelant les grands principes du désherbage, à intégrer dans la politique de gestion des collections. Puis, à chaque opération de désherbage, préparation d’un document pratique exposant la méthode et les principaux critères retenus.

 

L’organisation pratique

Qui ? : Il faut prévoir un nombre suffisant de personnes afin de permettre un travail en équipe nécessitant au préalable une phase de concertation et d’élaboration de documents de travail (type feuille de route portant critères et précisions suffisantes pour faciliter les tris)

Quoi ? : Définir des priorités en fonction des besoins : par discipline, par série de cotes, par supports

Où : en rayons, magasins, espaces en libre accès. Prévoir des espaces pour trier, réparer, reléguer, présenter pour les dons.

Quand : pendant une fermeture (c’est rarement possible), durant les périodes de plus faibles activités.

Comment : grâce à la méthode IOUPI
Sera désherbé tout document :

I incorrect, fausse information
O ordinaire, superficiel, médiocre
U usé, détérioré, laid
P périmé, obsolète
I inadéquat, ne correspond pas au fonds

Le désherbage en 10 leçons

 

-Concevoir le désherbage comme un élément de la politique d’acquisition (document écrit)
-Etablir un planning.
-Ranger les secteurs à désherber (prévoir le récolement au préalable).
-Rassembler le matériel (liste topographique, accès à internet : Electre, ouvrages de référence, matériel, formulaire de désherbage).
-Examiner chaque document.
-Avant d’éliminer les livres, procéder à une dernière vérification (site abebooks pour connaître la valeur d’un document plus ancien : 1ère édition ou édition remarquable d’un titre recherché par des amateurs. Faire appel à des experts extérieurs si nécessaire.
-Traiter certains documents : reliure, réparation sur place, remplacement (nouvelle édition ou document plus récent).
-Eliminer les documents : corriger le catalogue, établir la liste des documents éliminés, les stocker en attendant le pilon, le don.
-Faire les remplacements de titres.
-Mettre en valeur le fonds.


Quels documents désherber ?

Les exceptions : fonds patrimoniaux, rares, précieux et fonds locaux.
N’importe quel type de document.
Prendre en considération la particularité des romans : que retirer, que conserver ? Fonds populaires souvent menacés. Idéal : possibilité de conservation partagée.

Les livres (voir tableau ci-dessous)

 

Les périodiques

Se poser la question des abonnements à renouveler, à abandonner et quels nouveaux abonnements à souscrire. Les collections de périodiques seront conservées à condition que les articles fassent l’objet d’un dépouillement. Les périodiques de loisir et d’information immédiate sont conservés pendant un an
Critères d’ordre matériel : fragilité, encombrement et coût de la conservation des périodiques.
Critères généraux : pertinence, adéquation / aux missions de l’établissement
Critère d’usage : ce critère baisse avec l’âge.
Pour information : il existe dans chaque Service commun de documentation (SCD) des universités un service rattaché au réseau SUDOC – PS, chargé, au niveau d’une région, du signalement du plan de conservation partagée des périodiques.

Les documents sonores

1983 : arrivée des CD
Désherbage faible des CD. Pas de vieillissement de l’information mais phénomènes de mode. Goûts changeants des usagers : certains CD destinés la réserve. Attention : dans le domaine musical, les titres restent disponibles sur le marché moins longtemps et il est difficile de les retrouver.
La saturation des espaces peut nécessiter la création d’une réserve.
Les critères de désherbage : usure, détérioration, âge (peu significatif, sauf pour le rock), pour la musique classique (choix possible parmi plusieurs interprétations).

Les VHS

Remplacées par les DVD, ces collections font l’objet de désherbage. De plus, il s’agit d’un support fragile ayant une durée de vie limitée. Le matériel nécessaire au visionnage n’est désormais plus disponible sur le marché et peu présent dans les foyers.
Les cédéroms
Collections jeunes, mais support moins utilisé en raison du développement très rapide de l’accès à l’information directement accessible en ligne. L’élimination s’est faite par renouvellement : critère d’actualité et adéquation aux besoins des utilisateurs. Nécessité de prendre en compte l’évolution du matériel nécessaire pour accéder à l’information.

L'aprés désherbage

 

Que faire des documents retirés

Ceux que l’on garde

- retour en rayon : documents utiles, voir irremplaçables, parfois petit nettoyage et remise en état nécessaire,
- réparation rapide,
- rachat éventuel sinon conservation,
- stockage : relégation dans le même lieu, à proximité,
- réserve : critère de l’âge, usage moindre. Documents appartenant aux points forts ou d’excellence de la collection.
Attention la réserve ne doit pas être un prétexte pour ne pas se séparer des documents.

Ceux dont on se sépare

- Echanges avec d’autres établissements (très rares, mais possibles).
- Dons à des institutions, des bibliothèques, des organismes internationaux, des organisations caritatives.
- Vente : pour les collections courantes, création d’une régie de recettes
- Pilon : destruction physique. Solution la moins coûteuse. Peut être confiée au service de recyclage de la commune ou à une entreprise spécialisée.

 

Le tampon “sorti de l’inventaire”,”pilon”

Il est nécessaire d’apposer ce tampon sur tous les documents retirés des collections de la bibliothèque.

Les corrections au catalogue : à faire rapidement


La remise à niveau du fonds

Remplacement : à l’identique après rachat ou remplacement par des documents équivalents.
Combler les lacunes : révision du fonds destinée à combler les insuffisances : nouvelles acquisitions. Cela nécessite des moyens en conséquence.

Les statistiques :

Il convient de connaître précisément le nombre de documents éliminés par type de supports. A mettre en relation avec :

- le total du fonds pour connaître le taux d’élimination,
- le total des documents acquis à l’année.


Les aspects juridiques

Le Code général de la propriété des personnes publiques publié en 2006 stipule que seuls « les documents anciens, rares ou précieux des bibliothèques » relèvent du domaine public (Ordonnance n° 2006-460 du 21 avril 2006, L2112-1) et sont donc inaliénables. Pour être cédés ou vendus, ils sont soumis à une procédure de déclassement et de désaffection.
Tous les autres documents (collections courantes), susceptibles d’être désherbés, relèvent du domaine privé et sont aliénables. Par conséquent, ils peuvent être facilement retirés de la bibliothèque. Il convient d’en dresser une liste.
Toutefois, il est vivement recommandé de faire valider le principe de l’élimination des documents et de leur destination par une délibération ou un arrêté pris par l’autorité de tutelle.
En cas de vente des documents, une régie de recettes avec désignation d’un fonctionnaire habilité à percevoir de l’argent est indispensable.

Désherber par classes Dewey

 

Critère d’usage : ouvrage non emprunté depuis 3 ans ou 5 ans. Doit normalement être retiré de l’accès direct. Ce critère doit toujours être mis en relation avec l’importance relative au contenu de l’ouvrage.

 



 

 

Gestion des dons

 

Certains de vos lecteurs vous proposent parfois des dons de livres. Il est souvent difficile de conserver tous les ouvrages soit qu’ils s’avèrent abimés et/ou obsolètes, soit qu’ils ne correspondent à votre politique documentaire. L’équilibre de vos collections peut également être affecté par un afflux de dons dans un genre particulier (exemple : toute la collection Fleuve Noir).

Il vous appartient de prévenir vos donateurs que vous vous réservez le droit de refuser ou d’éliminer certains livres (voir fiche réception de dons).

Les critères à prendre en compte sont : l’état physique du document, son actualité, sa pertinence par rapport à la collection de la bibliothèque etc… (voir l’article 7 de la Charte des bibliothèques).

Votre bibliothécaire référent à la bibliothèque départementale peut vous aider dans cette démarche et sélectionner avec vous les livres à conserver. N’hésitez pas à le contacter.

Attention ne jamais accepter de dons de DVD pour des raisons juridiques !

 

Marchés publics en bibliothèque

 

Définition d’un marché public

Les collectivités territoriales sont soumises pour leurs achats à la législation relative aux marchés publics.

Le marché public est un contrat d’achat administratif, conclu à titre onéreux entre deux parties le « pouvoir adjudicateur » (la collectivité publique) et « l’opérateur économique » pour répondre aux besoins du pouvoir adjudicateur en matière de fournitures. Le code des marchés prévoit 3 types de marchés publics : travaux, fournitures, services. L’achat de documents relève de celui des fournitures.

 

Principes fondamentaux

Le code énonce 3 principes fondamentaux :

  • Liberté d’accès à la commande publique. Tout fournisseur doit pouvoir se porter candidat
  • Egalité de traitement des fournisseurs. Tout fournisseur doit être traité de la même manière.
  • Transparence des procédures

Chaque acheteur public doit respecter quel que soit le montant et la procédure retenue ces principes.

 

Définir le besoin

Les achats de documents appartiennent à la nomenclature « des fournitures et des prestations de services homogènes ». Les achats de livres entre dans la catégorie des « livres non scolaires ».

La définition des besoins par l’acheteur (le bibliothécaire) est une étape essentielle lors de la phase de préparation des marchés publics. Il est important de les déterminer avec précision avant le lancement de toute consultation selon la nature et l’étendue des besoins à satisfaire. Le choix de la procédure à mettre en œuvre en dépend.

L’acquisition de livres et autres ressources documentaires constitue un besoin répétitif pour une bibliothèque. L’acheteur va alors estimer son besoin sur une base annuelle en s’appuyant sur des données budgétaires. Il faut garder à l’esprit, par exemple, que le marché d’achats de livres sera passé sur l’ensemble de la collectivité.

Il conviendra de prendre en considération les montants hors taxes. Il faut donc soustraire la TVA (5.5 % pour les livres, 2.1 % pour la presse imprimée, 20 % (cd-dvd). Pour cette estimation, l’acheteur prendra en compte ce besoin sur la durée totale du marché public (la durée initiale est d’un an avec une possibilité de reconductions de 3 fois).

 

Déterminer la procédure de passation

Une procédure est un ensemble de règles et de formalités à respecter pour effectuer la passation d’un marché.

Les marchés publics sont régis par l’ordonnance n°2015-899 du 23 juillet 2015 et par le décret n° 2016-360 du 25 mars 2016.

Depuis le 1er avril 2016, le seuil de dispense de publicité et de mise en concurrence préalable est porté à 90 000 € HT pour l’achat de livres non scolaires.Il était auparavant à 25 000 € HT. L’objectif de cette simplification est de faciliter l’accès des librairies de proximité aux marchés publics des bibliothèques.

Le tableau ci-dessous indique en fonction des seuils, les procédures de passation de marchés correspondantes pour l’achat de livres (ces seuils sont revus tous les deux ans).

 

SEUILS

PROCEDURE

PUBLICITE

Inférieur à 90 000 € HT

Marché public négocié sans mise en concurrence et sans publicité (accord-cadre)

Pas d’obligation de publicité

Entre 90 000 € HT et 220 999 € HT

Marché à procédure adaptée (MAPA)

Publicité obligatoire soit BOAMP* ou JAL éventuellement dans presse spécialisée ou JOUE

Marché supérieur à 221 000 € HT

Marché à procédure formalisée (appel d’offre)

Publicité obligatoire avec obligation d’utiliser le formulaire européen : BOAMP et JOUE*

*BOAMP ( Bulletin Officiel des annonces des marchés publics)/JOUE (Journal Officiel de l’Union Européenne)

 

Pour le premier seuil indiqué, « l’acheteur veille à choisir une offre pertinente, à faire une bonne utilisation des deniers publics et à ne pas contracter systématiquement avec un même opérateur économique lorsqu’il existe une pluralité d’offres susceptibles de répondre au besoin…. ».

Les achats de CD et DVD sont également concernés par la récente réforme générale des marchés publics (Décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics) ; en revanche ils ne relèvent pas du régime dérogatoire propre à l'achat des livres (livres non scolaires). C'est-à-dire que le seuil de dispense de procédure est à 25 000 € HT.

 

Les formes des marchés

La forme qui s’impose dans presque tous les cas est celle du marché à bons de commande ou accord-cadre. Ils peuvent être allotis, c’est à dire que le marché est décomposé en plusieurs lots. (Ex: lot des livres jeunesse, livres adultes...). Sauf si l’objet du marché ne permet pas une identification distincte.

 

Préparation de la procédure

En dessous de 90 0000 € HT pour les livres non scolaires, l’acheteur peut recourir à un marché public négocié sans mise en concurrence et sans publicité.

Au-delà du seuil de 90 000 €l, l’acheteur a recours à un marché à procédure adaptée (MAPA). Ce type de marché est constitué de pièces administratives : acte d’engagement (AE), règlement de la consultation (RC), cahier des clauses administratives particulières (CCAP) et cahier des clauses techniques particulières (CCTP).

Sur la question des marchés, nous vous conseillons de vous rapprocher des services juridiques ou financiers de vos collectivités.

Vous pouvez également consulter " le vade-mecum de l’achat public de livres à l’usage des bibliothèques "

 

Offre documentaire

 

Les bibliothèques

La bibliothèque publique, telle qu’elle est définie par le Manifeste de l’IFLA/UNESCO, doit offrir un accès égal pour tous à une gamme de ressources qui répond aux besoins des usagers en matière d’éducation, d’information, de loisirs et d’épanouissement personnel. Elle doit aussi permettre d’accéder au patrimoine de la société et mettre en place diverses ressources et expériences culturelles. Il est impératif que les collections ne cessent de se développer afin d’assurer à la population un choix constant de nouveaux documents et de répondre aux demandes de nouveaux services. La politique documentaire doit non seulement refléter les collections mais aussi les nouveaux types d’accès à l’information (internet).

  • Collections
  • Budget
  • Acquisitions
  • Outils
  • Commande

Collections

 

Les collections

La bibliothèque publique doit offrir en accès direct une large gamme de ressources, sur tous supports et en quantité suffisante pour répondre aux besoins et aux intérêts de la communauté.

Tous les domaines du savoir doivent être représentés :

Ouvrages de fiction (romans français et étrangers, romans policiers, romans de science fiction) et documentaires pour adultes, enfants et personnes âgées

Ouvrages de référence (dictionnaires, encyclopédies)

Périodiques

Journaux locaux, régionaux et nationaux

Informations communautaires, gouvernementales et économiques

Ressources généalogiques et histoire locale

Ressources en langue française et dans les langues parlées par certains habitants résidents sur le territoire de la communauté (anglais, néerlandais par ex.)

Tous les types de documents doivent être proposés

Livres, dont documents en gros caractères pour les usagers mal voyants

Périodiques et journaux

Informations numériques issues d’internet gratuites ou payantes.

Disques compacts

DVD

Livres enregistrés pour les usagers mal voyants

Quantité et répartition au sein d’une collection de base

Le niveau minimum de collection recommandée est de 2500 volumes. Une bibliothèque doit comporter un minimum de 2 livres par habitant sans descendre en dessous du seuil minimum.

Le taux d’acquisition annuel recommandé pour les communes de moins de 25 000 habitants est de 250 livres pour 1 000 habitants

Pour les communes ayant une offre de 2 500 documents, il conviendra de renouveler la collection presque en totalité sur un an en recourant pour une moindre part aux acquisitions et pour une large part aux emprunts auprès de la BDHV.

Il est recommandé de proposer 70% d’imprimés et 30% de non imprimés (disques compacts, DVD)

Pour les imprimés, la répartition conseillée entre adultes et jeunesse est d’environ : 60% pour les adultes et 40% pour la jeunesse.

Concernant les imprimés pour adultes, il est recommandé de proposer un nombre suffisant de documentaires : pas moins de 25% pour les bibliothèques les plus petites. On admet en général : entre 35 et 45% de documentaires et 55 et 65% d’ouvrages de fiction.

Budget

 

La moyenne nationale est de 2,26 euros/Ht (données statistiques 2015, tous supports confondus).

Recommandations pour des acquisitions tous supports : 2 euros pour les imprimés et 1 euro pour les disques compacts, les DVD.

Les aides du Centre National du Livre :

Le dispositif est à consulter chaque année à l’adresse suivante

Objet : livres en langue française et bilingues sur support ou numériques. Eventuellement : actions de médiation et valorisation des fonds, formation et actions de sensibilisation des personnels.

Seuil d’éligibilité (montant d’acquisition par Habitant et par an) : 2 € pour les bibliothèques municipales ; 1,50 € pour les bibliothèques intercommunales ; 0,50 € pour les BDP.

Acquisitions

 

Première étape du circuit du document

Les acquisitions s’inscrivent au tout début du circuit du document qui comporte les étapes suivantes :

Acquisition : la sélection se fera en fonction de la collection existante (part de la collection à compléter, à enrichir), des attentes du public et du budget dont dispose l’établissement. Les choix seront validés en réunion.

Envoi de la commande au fournisseur

Réception de la commande (adéquation entre le bon de commande, les documents livrés, le bon de livraison et la facture)

Vérification matérielle du document (collation) pour détecter les documents défectueux

Estampillage : apposer la marque de propriété de l’établissement.

Enregistrement : donner un numéro d’inventaire au document (inscription sur registre papier ou enregistrement avec logiciel informatique : code à barre)

Catalogage, indexation et cotation : carte d’identité du livre servant à la recherche documentaire, cotation pour définir sa place en rayon.

Equipement (étiquette avec cote et pelliculage plastique)

Communication à l’usager : prêt ou consultation sur place

Les acquisitions comprennent :

- les acquisitions courantes (nouveautés)

- les acquisitions rétrospectives :

- remplacement d’un ouvrage abîmé ou périmé par un titre identique ou équivalent récent

- titres supplémentaires pour rééquilibrage d’un thème insuffisamment représenté dans la collection

- accroissement d’un sujet rendu urgent

- titre demandé par un usager

Comment traiter les dons : n’intégrer dans la collection que les titres que la bibliothèque aurait réellement choisi d’acheter.

Ne pas considérer les dons comme un moyen régulier d’accroissement des collections.

 

Qui choisit les documents à acquérir ?

Il est important que l’ensemble du personnel (notamment les personnes qui assurent l’accueil du public) sélectionne les documents et participe aux réunions d’acquisition où le débat favorise un meilleur équilibre de l’offre documentaire.

Outils

 

Les périodiques : représentent environ 10% du budget

En lecture publique ce seront des titres d’information, de distraction, ainsi que des titres d’intérêt thématique comportant des articles longs, des enquêtes.

La sélection se fera en fonction des thèmes retenus. La consultation préalable des revues dans une grande maison de la presse facilitera le choix. On procède le plus souvent par abonnement direct. Il est préférable de faire partir les abonnements à la même date pour en faciliter le suivi.

L'information numérique

Il est recommandé de privilégier un accès qui offre une liberté de consultation aux utilisateurs.

Cependant, une sélection de sites (avec accès gratuit) actualisés et pertinents peut constituer une aide à la recherche utile aux usagers. Dans ce cas il conviendra de prévoir une page d’accueil avec une liste des sites proposés brièvement décrits. Il sera alors nécessaire de vérifier régulièrement leur accessibilité et leur contenu.

Une offre de ressources numériques payantes pour les bibliothèques qui en font l’acquisition, sera réservée aux seuls usagers régulièrement inscrits.

Les documents sonores et audiovisuels

Il existe pour les documents sonores des outils de sélection pour les différents genres musicaux (Classica, Jazz magazine – jazz man, Mondomix, Rolling Stone, …)

Concernant les documents audiovisuels, les DVD seront acquis auprès d’un fournisseur ayant préalablement négociés les droits :

ADAV (Association de diffusion audio-visuel),

Colaco,

CVS

RDM

Quelques revues consacrées à l’audiovisuel:

Images documentaires (publiée par l’association Images documentaires, avec le concours du Centre national du livre).

Les années laser.

Les fiches du cinéma (publie un annuel du cinéma).

Les livres

Il est nécessaire d’avoir une bonne connaissance de la production éditoriale, pour cela plusieurs outils sont des aides indispensables.

-Presse professionnelle :

Livres-hebdo : publié par Electre-Cercle de la librairie. Comporte des pages publicitaires payées par les éditeurs, des pages d’information sur les meilleures ventes, des articles sur les médias, l’édition, la librairie, les bibliothèques, des avant critiques d’ouvrages, un dossier thématique et enfin « Les livres de la semaine » qui recense les nouvelles parutions pour adultes et pour enfants sous forme de courtes présentations classées par sujets. Recense également les offres et demandes d’emploi.

Livres de France : mensuel, publié par Electre-Cercle de la librairie. Version allégée de Livres-hebdo. Comporte les meilleures ventes, une sélection d’articles sur l’édition, la librairie, les bibliothèques, un dossier thématique, les livres du mois et enfin les offres et demandes d’emploi.

La base ELECTRE de tous les livres disponibles en langue française est accessible en ligne uniquement sur abonnement (environ 3 700 euros/an pour un accès + un crédit de 3 000 notices à télécharger sur la base bibliographique de la bibliothèque abonnée).

-Revues spécialisées jeunesse :

Outre Livres-hebdo et Livres de France qui recensent la production d’ouvrages pour la jeunesse, il existe plusieurs revues spécialisées qui peuvent apporter une aide intéressante pour la sélection.

Citrouille : 4 Nos/an. Revue réalisée par les libraires de l’Association des libraires spécialisés pour la jeunesse. Magazine comportant des articles sur des auteurs et des secteurs de l’édition, des extraits et une sélection de nouveautés.

Lecture jeune : revue de l’association « Lecture jeunesse ». Trimestrielle. Comporte des comptes rendus critiques, une série d’articles sur des sujets divers, des résultats d’enquête, des analyses littéraires et des analyses de nouveautés.

Lire au collège : revue au format numérique, publié par l’Académie de Grenoble. 3 n° par an. Dossiers thématiques et articles de réflexion relatifs à la lecture au collège. Entretiens avec des personnalités du monde des arts et de l’édition. Compte - rendus d’ouvrages récents.

La revue des livres pour enfants : édité par la Joie par les livres. 6 n° par an. Analyses critiques de livres. Numéros disponibles gratuitement au format numérique : année n-2 et antérieures.

-Sites à consulter :

http://www.ricochet-jeunes.org/

http://livrjeun.bibli.fr/opac/

http://librairies-sorcieres.blogspot.fr/

-Presse et média :

Les suppléments des quotidiens :

  • Le Monde des livres (parution le vendredi, 3 000 titres analysés chaque année)

  • Le Figaro littéraire (parution le jeudi)

La presse locale pour le fonds local.

Les hebdomadaires : Le Nouvel observateur, Le Point, Télérama, L’Express, Les Inrockuptibles, …

Les mensuels spécialisés : Lire, Le Magazine littéraire, Le Matricule des anges, …

Les analyses bibliographiques des revues spécialisées.

Les stations de radio (France-inter, France culture, …).

Les chaînes de télévision.

-Visite aux libraires, achats sur place et offices de nouveautés préparés par les libraires

Permet d’avoir une connaissance directe des ouvrages avant acquisition.

Sélectionner

La sélection se fera directement sur la revue.

Il est nécessaire de veiller à proposer des nouveautés, mais également de compléter le fonds en fonction des lacunes constatées, des documents périmés ou détériorés à renouveler. Il convient de veiller à prendre en considération les demandes des usagers en prévoyant sur le cahier réservé à cet usage, un espace pour indiquer la réponse (achat, demande à la BDHV, …)

Réunir un groupe d’acquisition pour valider les choix

Fixer un montant de commande en fonction du budget

Le nombre d’exemplaires

En général, chaque titre sera commandé en 1 exemplaire sauf cas des acquisitions dans le cadre d’un réseau intercommunal de bibliothèques où certains titres pourront être achetés en plusieurs exemplaires de manière à proposer sur chaque site les titres qui ont la faveur du public (romans du terroir, best-sellers ou documentaires de fonds souvent consultés ou empruntés).

Vérifier la commande

Consulter le fichier de la bibliothèque, les commandes en cours, éventuellement Electre en ligne, afin d’éviter les doublons.

Commande

 

Etablir le bon de commande

Les bons de commande sont classés par ordre alphabétique d’éditeurs, puis par collection et auteurs ou directement par auteurs. Ils sont édités de préférence sous forme de tableau (word, excel) ou en utilisant la fonction commande de la base ELECTRE.

Passer la commande

Les commandes peuvent être passées par type de supports : livres, disques compacts, DVD ou encore par secteurs : jeunesse, adultes.

Un rythme de 4 commandes par an semble un minimum. Cependant pour les établissements disposant des budgets assez importants, des commandes mensuelles assurent un renouvellement constant plus à même de répondre aux attentes des usagers en matière de nouveautés.

Les commandes seront passées :

Auprès des fournisseurs retenus :

  • budget annuel < à 25 000 € HT (disques compact et DVD) et < à 90 000 € HT (livres) : pas d’obligation de publicité, ni de mise en concurrence

  • budget annuel > à 25 000 € (disques compact et DVD) et > à 90 000 € HT (Livres): obligation de publicité et de mise ne concurrence dans le cadre d’un marché à procédure adapté (MAPA)

Auprès de Bibliotheca qui propose chaque mois une sélection de livres reliés.

Par internet : pour les fournisseurs retenus disposant d’un site et d’une fonction commande en ligne réservée aux collectivités.

Bibliographie :

CALENGE, Bertrand. Bibliothèques et politiques documentaires à l’heure d’internet. Cercle de la librairie, 2008.

JACQUESSON, Alain. Bibliothèques et documents numériques. Cercle de la librairie, 2005

Site internet : http://poldoc.enssib.fr.

Liens utiles :

Manifeste de l’UNESCO sur la bibliothèque publique

Charte des bibliothèques/Conseil supérieur des bibliothèques

La politique d’acquisition en 12 points/Association des bibliothécaires français

 

Statistiques

Pour les bibliothèques intercommunales, municipales et relais, vous serez amené à renseigner le formulaire statistiques mis en ligne, chaque année, par le Service livre et lecture (Ministère de la culture). Vous serez informé directement par la BDHV du lancement de la campagne de collecte des données.

Pour les autres lieux de lecture, chaque année, vous devrez remplir un formulaire de statistiques (sous forme papier) à remettre à la BDHV.

Dans ce formulaire, vous devrez fournir le nombre d’inscrits, le nombre de prêts…

Ces statistiques nous sont précieuses pour vous connaître ; elles permettent de définir en partie la politique du département en matière de lecture publique.

Si votre bibliothèque n’est pas informatisée, cela demande un peu de travail et un suivi rigoureux.

Les statistiques que nous vous demanderons sont annuelles de janvier à décembre.

Pour cela, en plus du nombre d’inscrits, vous devez indiquer le total de prêts dans l’année de différents types de documents.

Chaque jour d’ouverture de votre bibliothèque, comptez le nombre de prêts en remplissant une grille journalière du type suivant :

 

Date :

 

Prêts livres enfants

 

 

Prêts livres adultes

 

 

Prêts revues enfants

 

 

Prêts revues adultes

 

 

Prêts documents sonores

 

 

Prêts DVD

 

 

 

 

Puis, reportez vos chiffres dans une grille mensuelle :

 

Mois de :

 

Dates

Livres enfants

Livres adultes

Revues

enfants

Revues adultes

Documents sonores

DVD

1

           

2

           

3

           

4

           

5

           

6

           

7

           

8

           

9

           

10

           

11

           

12

           

13

           

14

           

15

           

16

           

17

           

18

           

19

           

20

           

21

           

22

           

23

           

24

           

25

           

26

           

27

           

28

           

29

           

30

           

31

           

Total

           

 

Récapitulatif annuel :

 

A la fin de chaque mois, reportez le total du tableau mensuel dans la ligne correspondante du tableau ci-dessous. Il vous suffira de tout additionner en fin d’année pour votre rapport d’activité.

 

 

Mois

Livres enfants

Livres adultes

Revues enfants

Revues adultes

Documents sonores

DVD

Janvier

 

           

Février

 

           

Mars

 

           

Avril

 

           

Mai

 

           

Juin

 

           

Juillet

 

           

Août

 

           

Septembre

 

           

Octobre

 

           

Novembre

 

           

Décembre

 

           

Total

 

           

 

Contactez la BDHV

  • 05 55 31 88 90
  • 45, rue Ancienne Ecole Normale d'Instituteurs 87000 Limoges
  • Nous contacter

RESTEZ CONNECTé !

  • haute-vienne.fr
  • facebook
  • gplus
  • youtube

La BDHV est un service du Conseil départemental de la Haute-Vienne

Informations

  • Mentions légales
  • Plan du site

Partage d'encart

Copiez ce code et collez-le sur votre site pour afficher l'encart

Confirmez votre action

Êtes-vous sûr de vouloir supprimer tous les documents de la sélection courante ?

S'inscrire à un événement

Annulation de l'inscription

Attention! Souhaitez-vous vraiment annuler votre inscription ?

Réservation d'exposition