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Dandy / Richard Krawiec. trad. de Charles Recoursé. Tusitala, 2013

L’histoire entre Artie et Jolene commence sous de drôles d’auspices. Dans de la jelly. Lors d’un combat entre femmes organisé dans un bar crade. C’est plus marrant avec cette matière qui glisse et colle. Jolene participe contre quelques dollars, tant pis si elle finit à moitié nue. Artie mate et fait des paris. Ce n’est pas qu’il la trouve jolie, mais elle a l’air assez naïve pour entamer une aventure avec ce beau parleur, menteur, glandeur et elle a un appartement qui serait mieux que la chambre dans laquelle il vit.

Jolene, en effet, est gentille. Elle a besoin d’amour, et d’argent. Son petit garçon, Dandy, devrait se faire opérer des yeux, si elle en avait les moyens. Il a aussi besoin d’un père, pourquoi pas Artie ?

Quel roman extraordinaire que Dandy ! Richard Krawiec explore avec une finesse inégalée ses personnages, qui gagnent en profondeur au fil des pages. La misère dans laquelle il les plonge aurait pu servir de toile de fond à un récit glauque ou misérabiliste. Il n’en est rien. Dans cette peinture de gens simples, sans éducation, sans aucun code pour s’intégrer dans un monde rude envers les traîne-savates, il évite tout manichéisme, toute forme d’angélisme et l’on a aussi souvent envie de les plaindre que de les étriper. Calculateurs à force de galères, ils sont autant victimes que bourreaux. Lui envers elle dont il exploite les faiblesses, elle envers Dandy qu’elle nourrit de beurre de cacahuète et de pepsi et fait dormir dans un carton. La vie a fait d’eux ce qu’ils sont, égoïstes, toujours dans la dèche, victimes de leur environnement et d’un passé familial aux conséquences si lourdes. Ils prennent aussi part à leur propre destin, décidés à améliorer leur condition, sauf si c’est pour travailler tous les jours, payés peau de balle. Fourbes, petits, on se délecte de leurs combines sans envergure, de leurs réflexions à l’emporte-pièce, des pensées qu’ils taisent l’un à propos de l’autre, ô combien délectables. Grands, courageux, on pleure avec eux, on enrage que la vie s’acharne à détruire leurs plans avec autant de constance et l’on s’émeut de leur amour, finalement d’une sincérité absolue, un amour immense et simple, du genre où l’on peut péter ensemble. Entre rires et larmes, agacement et compassion, révolte envers et contre le couple, on finit Dandy en ayant éprouvé toutes les émotions possibles, constamment sur le fil, et surtout, à force de montagnes russes, en évitant profondément de juger.

Marianne Peyronnet

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