• Aller au menu
  • Aller au contenu
  • Aller à la recherche

BDP de la Haute-Vienne

Votre identifiant
Votre mot de passe
S'inscrire
S'inscrire

  • Rechercher
  • Catalogue
Recherche avancée
Vous êtes ici : Accueil / Accueil
  • Accueil
  • La BDHV
    • Missions
    • L'équipe de la BDHV
    • Au bout du conte
    • Je lis, j'élis
    • Le mois du doc
  • Le réseau
    • Les bibliothèques
  • Les Ressources
    • Chroniques
    • Dossiers thématiques
    • Editions accessibles
    • Inclusion numérique
    • Livres d'artistes
    • Le menu du chef
    • Les ressources du WEB
  • Accès pro
    • Animations
    • Boite à outils
    • Formations

Les fleurs de la mer Égée, d’Akame Hinoshita. - Komikku, 2020.

Série complète en trois volumes.

Ferrare, XVe siècle. La jeune et fantasque Lisa rencontre Olha, une jeune fille de Crimée, partie à la recherche de sa petite sœur. C’est le début d’un fantastique voyage à travers la Méditerranée orientale, de la puissante Venise à la république concurrente de Raguse, avant l’île de Candie (la Crète, alors sous domination vénitienne) et jusqu’à Constantinople, dans un monde en pleine reconfiguration géopolitique après la victoire des Ottomans sur l’Empire d’Orient.

On n’imagine pas sans un léger vertige ce qu’il faut d’enthousiasme et de pugnacité à un jeune Japonais pour se glisser avec un tel sens du détail dans une histoire et une culture aussi radicalement étrangères à la sienne. C’est ce qu’on admirait déjà dans Pline, de Mari Yamazaki et Tori Miki ou même La Rose de Versailles, de Riyoko Ikeda et c’est, d’une façon générale, ce qu’on aime le plus dans le manga : cette totale implication des auteurs dans leur sujet, aussi improbable soit-il, cette immersion sans calcul, uniquement portée par la passion et l’envie de la partager. C’est particulièrement le cas de ces jolies fleurs dont l’auteur annonce d’emblée qu’il ne leur arrivera rien, rien d’assez grave, en tout cas, pour gâcher la visite. Et ça marche : loin de toute sécheresse didactique, c’est avec plaisir qu’on emboîte le pas à nos jolies touristes – dont on ne se privera pas de tomber amoureux au passage – dans leur périple à travers le temps, l’espace et, comme toujours chez les Japonais, la bouffe. Car ces sveltes jeunes filles fréquentent bien moins les églises que les cuisines. On les comprend, et on reprendra un peu gibanica arrosée de kompot, en déplorant, pour une fois, que la série soit si tôt terminée, seul bémol pour un manga qui, dans un registre kizuna proche de Bride stories, n’en reste pas moins une bonne surprise et, comme toujours, une formidable machine à rêver.

Yann Fastier

Contactez la BDHV

  • 05 55 31 88 90
  • 45, rue Ancienne Ecole Normale d'Instituteurs 87000 Limoges
  • Nous contacter

RESTEZ CONNECTé !

  • haute-vienne.fr
  • facebook
  • gplus
  • youtube

La BDHV est un service du Conseil départemental de la Haute-Vienne

Informations

  • Mentions légales
  • Plan du site

Partage d'encart

Copiez ce code et collez-le sur votre site pour afficher l'encart

Confirmez votre action

Êtes-vous sûr de vouloir supprimer tous les documents de la sélection courante ?

S'inscrire à un événement

Annulation de l'inscription

Attention! Souhaitez-vous vraiment annuler votre inscription ?

Réservation d'exposition