• Aller au menu
  • Aller au contenu
  • Aller à la recherche

BDP de la Haute-Vienne

Votre identifiant
Votre mot de passe
S'inscrire
S'inscrire

  • Rechercher
  • Catalogue
Recherche avancée
Vous êtes ici : Accueil / Accueil
  • Accueil
  • La BDHV
    • Missions
    • L'équipe de la BDHV
    • Au bout du conte
    • Je lis, j'élis
    • Le mois du doc
  • Le réseau
    • Les bibliothèques
  • Les Ressources
    • Chroniques
    • Dossiers thématiques
    • Editions accessibles
    • Inclusion numérique
    • Livres d'artistes
    • Le menu du chef
    • Les ressources du WEB
  • Accès pro
    • Animations
    • Boite à outils
    • Formations

Espagne premier amour, de Vladimir Pozner. Julliard (Collection permanente), 2022

Espagne, 1939. La République a perdu la guerre. Des milliers de réfugiés se pressent à la frontière française avant d’être parqués dans des camps de fortune. Le narrateur, mandaté par un comité d’entraide, a reçu pour mission d’en faire libérer le plus possible. Parmi eux, il rencontre Pierre, un jeune peintre français qui s’est volontairement laissé enfermer à la recherche de celle dont il est tombé amoureux pour l’avoir brièvement côtoyée dans sa fuite. Ensemble, ils mettront tout en œuvre pour la retrouver tandis que se prépare une autre guerre.

Au-delà du prétexte amoureux, un rien fuligineux, ce court roman reste une évocation précise et sans fard des camps de la honte mis en place par le gouvernement Daladier. « Vêtus de loques et pieds nus, aveuglés par la tramontane, ils montaient la garde à l’entrée d’eux-mêmes, moins par amour-propre que fiers d’être hommes » : on pense bien sûr aux Désastres de la guerre de Goya, auxquels le livre fait ouvertement référence, mais plus encore aux prodigieux dessins de Josep Bartolí et au très beau film d’animation qu’Aurel a su tirer de son histoire. Le traitement infligé par la France aux réfugiés de la Retirada reste l’une des pages les plus honteuses d’un roman national qui n’en manque pourtant pas et il n’est jamais mauvais de le rappeler. Bonne idée, quoi qu’il en soit, de la part des éditions Julliard, que cette Collection permanente qui permet de redécouvrir certains des titres les plus marquants de leur fonds. Publié en 1965, Espagne premier amour marquait le retour en littérature de Vladimir Pozner (1905-1992) après sa tentative d’assassinat par l’OAS suite à la publication du Lieu du supplice en 1962. Proche du Parti Communiste, le journaliste et romancier d’origine russe fut une figure importante des lettres d’après-guerre et, même si son étoile rouge s’est quelque peu ternie depuis, il reste l’un des grands témoins de son temps, riche notamment d’un impressionnant carnet d’adresses, de Gorki à Picasso en passant par Brecht et bien d’autres.

Yann Fastier

Contactez la BDHV

  • 05 55 31 88 90
  • 45, rue Ancienne Ecole Normale d'Instituteurs 87000 Limoges
  • Nous contacter

RESTEZ CONNECTé !

  • haute-vienne.fr
  • facebook
  • gplus
  • youtube

La BDHV est un service du Conseil départemental de la Haute-Vienne

Informations

  • Mentions légales
  • Plan du site

Partage d'encart

Copiez ce code et collez-le sur votre site pour afficher l'encart

Confirmez votre action

Êtes-vous sûr de vouloir supprimer tous les documents de la sélection courante ?

S'inscrire à un événement

Annulation de l'inscription

Attention! Souhaitez-vous vraiment annuler votre inscription ?

Réservation d'exposition