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Mort dans le jardin de la lune, de Martín Solares. - C. Bourgois, 2021

C’était trop beau, et la déception est à la hauteur de l’attente. Sur le papier, tout s’annonçait pourtant bien : une « brigade nocturne » chargée d’élucider les crimes impossibles dans le Paris des années 20, des monstres, des Surréalistes, de belles sorcières et une mystérieuse amulette, tous les ingrédients semblaient réunis pour consacrer l’alliance du rêve et du feuilleton, si souvent désirée par lesdits Surréalistes (cf. La Ballade de Fantômas de Robert Desnos, les livres de collages de Max Ernst ou l’intérêt de Breton pour le Grand Guignol…) Bien sûr, l’idée n’était pas tout à fait neuve mais, depuis Eugène Sue et Paul Féval jusqu’au Paris des Merveilles de Pierre Pevel en passant par La Brigade des Maléfices, Paris est un réservoir de mystères suffisamment vaste pour accueillir sans ronchonner tout nouvel impétrant. Venant de l’auteur des Minutes noires et de N’envoyez pas de fleurs, celui-ci ne manquait pas de recommandations et, pourtant, Mort dans le jardin de la lune déçoit. Moins, certes, que l’irritant Quatorze crocs, dont il est la suite directe et qui virait trop souvent au Surréalisme pour les nuls, mais tout de même : titulaire d’une thèse en Sorbonne, Solares connaît bien son sujet et tend à le faire savoir de manière un peu vaine, multipliant à l’envi références et rencontres opportunes à la manière d’une sorte de tour operator littéraire. Si l’on y ajoute la platitude des dialogues, un narrateur perpétuellement dépassé par les événements auquel on peine à s’attacher et une trame trop lâche pour ne pas paraître improvisée, il ne reste plus grand-chose à sauver, sinon quelques belles inventions, tel ce comte de Monte-Cristo, quelque part entre Maldoror et Nosferatu et, surtout, une ambiance qui – ce n’est pas lui faire injure – rappellera les univers d’un Joann Sfar ou d’un David B. Ce qui, en soi, suffit à ne pas complètement désespérer du 3e tome.

Yann Fastier

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