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Les libellules rouges, de Reiko Kruk-Nishioka. - Globe, 2020

Bien connue dans le milieu du cinéma et de l’opéra pour son art du maquillage, Reiko Kruk-Nishioka, née en 1935, a également le triste privilège d’être l’un des derniers témoins de la destruction de Nagasaki. Âgée de neuf ans à l’époque, petite fille aventureuse et vive, elle se souvient de tout et, notamment, de ces « Libellules rouges », ces biplans sur lesquels s’entraînaient les jeunes kamikazes du camp qui jouxtait sa maison. Elle se souvient de l’un d’eux, qui fut son ami, lui offrit un baptême de l’air et son premier vrai repas depuis longtemps. Elle se souvient de leur désespoir, au moment de partir en « mission spéciale », loin des rodomontades d’usage et des refrains patriotards. Elle se souvient, surtout, de la petite Ryôko, sa cousine, seule rescapée de sa famille, petite sœur temporaire avec laquelle elle partagea un jour son vœu le plus cher, s’en aller vivre en France, là où « les gens comprennent l’art ». On ne sait pas si l’on doit rire ou bien pleurer. Pleurer, sans doute, tant ce « roman » sincère et tout simple emporte l’adhésion sans forcer la note. Et s’il relève davantage du document que de la littérature (il est d’ailleurs suivi de l’interview de l’un des derniers survivants des « Libellules rouges »), il n’en reste pas moins mémorable par son humanité, dans un registre proche de Dans un recoin de ce monde, le très beau manga de Fumiyo Kouno (Kana, 2013).

Yann Fastier

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