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L’homme incendié, de Serge Filippini. – Libretto, 2021

Depuis le suicide de Mélanie, il y a huit ans, il y a un vide dans la petite bande soudée qu’elle formait avec ces amis de toujours. Ils étaient deux filles, elle et Cristina, et trois garçons, Max l’artiste, Stan le flic, Lucas l’animateur radio. Trois hommes qui ont été fous amoureux de Mélanie, trois pères potentiels pour la jeune Zoé. C’est Lucas qui l’a élevée, comme il a pu. Mal. Trop occupé à tenter de maîtriser ses propres démons. Trop rongé par la culpabilité engendrée par la mort de Mélanie. D’autant que les autres membres de leur groupe lui en veulent, le tiennent responsable, sans le lui dire en face, de la perte de la belle. Les liens entre eux se sont distendus. Puis, Zoé disparaît. Maintenant majeure, vivant seule dans un studio, elle ne donne plus signe de vie. Lucas se raisonne au début, puis devient fou d’inquiétude. Retrouver sa fille devient sa raison de survivre, ainsi que celle des quatre autres…

Thriller lancé à pleine vitesse sur le macadam parisien ou dans les docks d’Amsterdam, Radio silence t’attrape et t’embarque sur le porte-bagages de la Vespa de Lucas. T’as plus qu’à te cramponner. Les virages sont serrés, les culs de sac multiples jusqu’à la dernière ligne droite. Faut dire que la scène d’ouverture (une de celles sont l’auteur a le secret, relisez celle de Duplicata son deuxième roman) te propulse d’entrée dans une terreur telle que tu ne peux qu’avoir envie de savoir, et de faire taire les cris.

A mesure des découvertes de Lucas sur la vie de sa fille dont il ignorait qu’elle était aussi cabossée que lui, des avancées de l’enquête menée par une équipe de flics aux taquets, te voilà propulsé dans des univers étranges et dangereux, mondes parallèles aux victimes consentantes, cercles interlopes, trafics dégueulasses qui ne laissent aucun répit. Plusieurs intrigues se croisent pour mieux s’entrechoquer. L’étau se resserre dans une fin logique qu’on ne pressentait pas. Le rythme est soutenu, porté dans une bande son imparable distillée par un Lucas aux abois qui n’a que ce moyen pour communiquer avec Zoé. La puissance évocatrice de la musique prend toute sa force, les morceaux choisis sont la réminiscence d’un passé englouti, d’un avant, où ceux qui s’aiment étaient ensemble, amis, amants, pères et fille.

Marianne Peyronnet

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