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Finis Terrae : imaginaires et imaginations cartographiques, de Gilles A. Tiberghien

Elle aura beau se parer de tous les atours de la science, la cartographie restera toujours et avant tout affaire d’imagination. Tel pourrait être, grossièrement résumé, l’argument de ce petit livre stimulant du philosophe Gilles A. Tiberghien, amateur de la chose et spécialiste du land art.

« On m’assure qu’il est des gens qui ne s’intéressent pas aux cartes mais j’ai quelque peine à le croire » remarquait Stevenson, dont L’île au trésor naquit d’ailleurs tout entier d’une carte, dessinée au préalable. Qui, en effet, n’a jamais rêvé devant une carte, une mappemonde, un atlas ? Pas le cartographe lui-même, en tout cas, dont la tâche première est de se faire une image du monde, avant que de tenter de la communiquer. «Avec les cartes il est permis de voir quelque chose que nous ne pourrions percevoir sans elles » : le monde n’étant pas immédiatement appréhensible dans sa totalité, il faut bien tenter d’en donner une image, hors de toute mimesis, au moyen de multiples conventions, conscientes ou inconscientes et qui, toutes, parlent autant de nous que de ce qu’elles représentent. L’imagination, comme système productif, règne alors sans partage, quitte à la nourrir de données quantifiées dont l’objectivité, jointe à l’habitude, finissent par donner à la carte une réalité qu’elle n’a pas plus aujourd’hui qu’au temps des premiers portulans. C’est pourquoi le travail des artistes a toujours été fondamental en cartographie : dès le départ, où ils furent très sollicités, et jusqu’aux recherches les plus récentes de l’art contemporain, leur démarche, cette façon de « déplier le possible à partir du réel » est au cœur de l’imaginaire cartographique, qui ne cesse de s’en nourrir pour, à son tour, « rendre réel quelque chose qui était d’abord irréel ».

Tressant ainsi les liens fondamentaux de deux domaines en apparence antagonistes, Gilles A. Tiberghien, si ardu puisse paraître par moments son propos pour qui n’est pas familier des catégories de l’esthétique, n’en redonne pas moins de belles couleurs à nos vieilles géographies.

Yann Fastier

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