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REGLEMENT DU PRET POUR MATERIELS ET OUTILS D’ANIMATION

 

Les trois étoiles

 

Vous pouvez réserver et emprunter dès à présent nos 24 coffrets surprises destinés aux adultes : Les *** de la bibliothèque départementale !

Qu’est-ce donc ? Une boîte au titre énigmatique dans laquelle, bien cachés, vous attendent trois documents réunis pour illustrer un thème. Et parce que ce sont de grands auteurs, de grands textes ou de grands films, selon des critères subjectifs et revendiqués, ils méritent ***

Comme nous savons vos lecteurs curieux, et parfois indécis, nous vous proposons de les inciter à se laisser guider et surprendre.

Les *** se réservent et s’empruntent sans convention.

Merci de penser à nous rendre les *** ensemble (pour vous y aider, elles sont marquées de trois étoiles rouges sur la tranche, et un code barre sur le bandeau permet de prêter l’intégralité de la boîte).

Quant à vos lecteurs ? En plus, de faire des découvertes, ils trouveront à l’intérieur des petits cadeaux.

Alors, pourquoi s’en priver ?

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3 Kg de pâtes

 

En modifiant légèrement son angle de lecture, on est forcé de constater qu’une liste peut contenir une quantité phénoménale de poésie. Tandis que des pâtes, pas toujours...

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Notes de chevet, de Sei Shônagon (Gallimard, 1997)

La délicatesse incarnée une fois pour toutes, et jusqu’à la fin des temps. Un monument de la littérature

Le pendule de Foucault, de Umberto Eco (Hachette, 1998)

A partir d’une simple liste, un médiéviste va imaginer un complot mondial visant à diriger le monde. Eblouissant et tout à fait d’actualité.

I remember, de Joe Brainard (Babel, 2002)

Je me rappelle plus...

 

 

 

 

Les ados sont adorables

 

Parce que l’adolescence est un âge où les sentiments que l’on éprouve sont amplifiés, que c’est l’âge de toutes les expérimentations et de tous les dangers, les romans qui en parlent bien sont extrêmement touchants.

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Pommes de Richard Milward(Points, 2013)

Middlesbrough, région déshéritée du nord de l’Angleterre. Adam, 15 ans, plutôt timide et solitaire, atteint de TOC, est amoureux d’Eve, une jolie fille de son âge beaucoup plus délurée. « Un conte de fées anti-macho », dit l’auteur.

La forteresse impossible de Jason Rekulak (Actes Sud, 2017)

New Jersey. 1987. Trois potes de quatorze ans, Billy, Alf et Clark, voient leur existence bouleversée en une seconde sismique. Rien ne les avait préparés au choc qu’ils subissent ce matin tranquille dans leur petite vie tranquille. Vanna White, la sublime présentatrice de La roue de la fortune, fait la Une de Playboy. Il leur faut le magazine.

Ceci est mon corps de Patrick Michael Finn (Les Arènes, ‘EquinoX’, 2018)

C’est l’histoire d’un dérapage, d’un basculement. D’une entrée précipitée dans l’âge adulte, lors d’une nuit cauchemardesque à la suite de laquelle tout retour en arrière sera impossible. C’est l’histoire de Suzy Kosasovich, 14 ans, une jeune fille trop sage qui se rêve déjà grande.

 

 

 

 

L'amour, toujours l'amour

 

Trois versions de l’amour. Quel(le) amoureux(se) êtes-vous ?

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Les Hauts de Hurle-Vent d’Emily Brontë(10-18, 2019)

L’amour absolu, plus fort que la mort. A couper le souffle.

Northanger Abbey de Jane Austen (10-18, 1996)

L’amour triomphant des obstacles. A déguster avec une tasse de thé.

Des jours sans fin de Sebastian Barry (J. Losfeld, 2017)

L’amour malgré tout. A lire avec un kleenex.

 

 

 

 

L'Asie sans visa

 

Trois livres, trois regards très différents sur une Asie traversée sans sponsor ni GPS dans ces années 20-30 où l’aventure n’était pas encore un vain mot.

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Bêtes, hommes et Dieux, de Ferdynand Ossendowski (Phébus, 1995)

Géologue et explorateur Letton, F. Ossendowski doit fuir les Bolcheviks qui l’on condamné. Il traverse la Mongolie et l’Himalaya, au fil d’une fanstatique épopée dont Hergé saura se souvenir pour Tintin au Tibet !

Oasis interdites, d’Ella Maillart (Payot, 1984)

Une fantastique traversée de l’Asie, de Pékin au Cachemire, par une des plus grandes voyageuses du XXe siècle, dans la compagnie (forcée !) du journaliste Peter Fleming. Si « Kini » n’avait certes pas le talent et l’humour de ce dernier, elle fait montre en revanche d’une ouverture à l’autre qui la rend bien plus sincère et généreuse.

Courrier de Tartarie, de Peter Fleming (Phébus, 1989

Frère de l’écrivain Ian Fleming, qui s’inspira de lui pour son fameux James Bond, Peter Fleming était brillant, désinvolte et d’un humour dévastateur. Contraint pendant 7 mois de partager la tente d’Ella Maillart dans une Asie en ébullition, c’est avec beaucoup d’humour qu’il raconte leur incroyable périple. Deux livres totalement différents pour un voyage identique !

 

 

 

 

Au travail

 

Trois livres, trois regards très différents sur le travail : épanouissant ou aliénant, qu’on en cherche ou qu’on le fuie, le travail fait partie de notre vie

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Travaux, de Georges Navel (Gallimard, 1979)

Une ode au travail le plus humble et au métier de manœuvre par quelqu’un qui savait de quoi il retournait. Comme quoi mouiller la chemise n’a jamais empêché de penser.

La scierie (Héros-limite, 2013)

Témoignage anonyme et sans concession : en attendant d’être appelé sous les drapeaux, l’auteur travaille dans une scierie dont il décrit l’ambiance et le personnel sans aménité excessive. Attention, ça coupe.

A la ligne : feuillets d’usine, de Joseph Ponthus (La table ronde, 2019)

Avec humilité et lucidité, Joseph Ponthus, récemment disparu, fait le récit de son expérience d’intérimaire, entre usine de poisson et abattoir. Quand le travail ne parvient pas à abolir en nous toute humanité.

 

 

 

 

Comme à la maison

 

Les maisons ont-elles une âme ? Sont-elles hantées par les esprits de leurs occupants successifs ? Ont-elles une influence sur la destinée de leurs locataires ? Parfois, en tout cas, elles semblent dotées d’une personnalité propre et occupent la première place dans les romans.

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Dans les angles morts, d’Elizabeth Brundage(Quai Voltaire, 2018)

George et Catherine Clare, parents d’une petite Franny, emménagent dans une ancienne ferme laitière, défraîchie, dans un coin de campagne isolé. Huit mois après leur arrivée, Catherine est retrouvée assassinée d’un coup de hache… Le destin du couple se confond avec le déclin de l’Amérique, rouvre ses plaies profondes, ses cicatrices, dévoile ses crises, dans cette étrange maison.

L’incendie de la maison de George Orwell, d’Andrew Ervin (Joëlle Losfeld, 2016)

Ray Welter, après une dépression et un divorce, décide, pour se reconstruire, de quitter le confort technologique de Chicago et de s’exiler sur l’île de Jura, dans les Highlands écossaises, à Barnhill précisément, là où Orwell a passé la fin de sa vie à écrire 1984. Sans ennuyer le quart d’une ligne, l’auteur distille une érudition parfaite sur la vie d’Orwell, les traditions et légendes écossaises, les secrets de fabrication des single malt. A déguster sans modération.

Des vies à découvert de Barbara Kingsolver (Rivages, 2020)

De nos jours, à Wineland, dans le New Jersey, Willa Knox pose ses valises dans la maison dont elle a hérité. En 1870, Thatcher pose son cartable dans cette même demeure, déjà dans un piètre état. Deux époques, donc, dans ce roman foisonnant qui décrit par le menu les péripéties, petits bonheurs et grandes détresses touchant les membres de deux familles.

 

 

 

 

Enfantines

 

A jamais révolue, l’enfance reste pourtant un horizon de la littérature : beaucoup cherchent à l’atteindre, peu y parviennent. Ces trois-là s’en approchent au plus près, chacun à sa manière.

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Jours de rêve, de Kenneth Grahame (Phébus, 200-)

Qu’est-ce que « l’esprit d’enfance » ? Pour s’être efforcé toute sa vie de ne pas l’oublier, l’auteur du Vent dans les saules donne ici un recueil de nouvelles lumineuses comme le sont les enfances rêvées. Et un autre chef d’œuvre de la littérature edwardienne.

L’opoponax, de Monique Wittig (Minuit, 1964)

L’enfance approchée au plus près, dans son expérience et, surtout, sa langue. Une expérience unique, par une figure marquante du mouvement féministe et des études de genre. Prix Médicis 1964.

La fille du sculpteur, de Tove Jansson (La Peuplade, 2020)

Même lorsqu’elle s’adressait aux adultes, l’autrice universellement connue des Moumine ne cessa jamais d’interroger leur enfance. C’est ici la sienne qu’elle explore avec une extraordinaire justesse, au plus près d’une perception du monde que l’on croyait avoir oubliée.

 

 

 

 

Les filles comptent pas pour des prunes

 

Les filles sont des êtres humains comme les autres…

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Les Sopranos d’Alan Warner (J. Chambon, 2000)

Orla, Kilah, Fionnula et Kay s’ennuient dans leur petite ville d’Irlande, dans leur collège catholique où tout est interdit. Le concours annuel de chorales va les conduire à Dublin… où tout est permis. Furieusement drôle.

Mamie Luger de Benoît Philippon (Les Arènes, ‘EquinoX’, 2018)

Berthe a 102 ans et un flingue dont elle n’a jamais hésité à se servir. Faut pas pousser mémé… Méchamment touchant.

La vie sexuelle des sœurs siamoises d’Irvine Welsh (Au Diable Vauvert, 2017)

Lucy est une bombe. Grande, foutue comme une déesse, elle est obsédée par les calories qu’elle avale pour garder ses formes de rêve. Elle déteste le laisser-aller, les moches, et surtout les gros. Lena est un boudin, 100 kg de graisse compressés dans des joggings roses trop ajustés. Lucy se met au défi de transformer ce tas de saindoux en créature acceptable. Quand Irvine Welsh fait parler les filles, c’est délicieusement incorrect.

 

 

 

 

Le foot c'est du Shakespeare

 

Ah ! Le foot… Que ceux qui croient qu’il s’agit d’un sport où 11 joueurs en shorts frappés de logos à l’effigie d’une boisson énergisante affrontent 11 autres joueurs en maillots chamarrés avec brodés dessus une marque de chaussures de jogging aillent se rhabiller. Non, le foot, c’est du concentré de sociologie ! Les drames qui naissent dans les vestiaires, les complots qui s’ourdissent sur les terrains sont dignes des plus grandes intrigues politico-historiques.

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Football Factory de John King (Alpha Bleue, 1998)

Dans Football Factory, les héros sont les supporters des diverses équipes londoniennes, des méchants hooligans. L’écriture est agressive, le propos violent, le tout sans concession !

The damned United de David Peace (Rivages, 2008)

The damned United raconte le destin de Brian Clough, ancien brillant footballeur, puis brillant entraîneur de Derby, au moment où il prend les commandes de Leeds et a 44 jours pour faire ses preuves. Ou l’ascension et La chute d’un homme.

Les malchanceux de Bryan Stanley Johnson (Quidam, 2009)

Paru en 1969, écrit pas B.S. Johnson, écrivain surdoué et touche-à-tout qui se suicidera en 1972 à 40 ans, ce court récit est constitué de 27 chapitres qui peuvent être lus (hormis le premier et le dernier) dans n’importe quel ordre. L’effet est saisissant. On découvre, au fil de notre désir, les pensées intimes du narrateur. A l’occasion d’un match de foot, ses souvenirs défilent, dans un désordre qui finit par trouver une vraie cohérence.

 

 

 

 

Fragiles robinsons

 

Quel enfant n’a pas rêvé se retrouver un jour seul sur une île, à la manière de Robinson ? Il arrive cependant que le rêve tourne au cauchemar…

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Deux ans de vacances, de Jules Verne (Le livre de poche, 1986)

Un groupe de jeunes garçons fait naufrage sur une île déserte. Avec l’aide d’un jeune mousse, ils s’organisent mais, peu à peu, des rivalités se font jour. Ils devront pourtant bien s’unir à nouveau pour faire face à des bandits. Un classique de la robinsonnade.

Sa Majesté des mouches, de William Golding (Gallimard, 2020)

Un groupe de jeunes garçons fait naufrage sur une île déserte. Des leaders se découvrent, mais aussi des boucs émissaires et, très vite, la sauvagerie reprend le dessus. Sur un thème identique, un roman qui prend le contrepied du précédent, et une anti-robinsonnade d’un pessimisme intact.

Monos, d’Alejandro Landes (Le Pacte, 2020)

Un groupe d’enfants soldats est chargé de garder une otage dans un coin reculé des montagnes colombiennes. Une relecture contemporaine de Sa Majesté des Mouches, portée par une bande-son d’une beauté fascinante.

 

 

 

 

Gais anglais

 

Quand les Anglais s’appliquent à nous faire rire, ils sont vraiment les rois !

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Vacances anglaises de Joseph Connolly(Ed. de l’Olivier, 2000)

Qui mieux qu’un Anglais pour se moquer des travers de ses compatriotes ? Un chef-d’œuvre d’irrévérence, délicieusement shocking.

Changement de décor de David Lodge (Rivages, 1991)

Premier tome d’une trilogie où Lodge s’amuse à dépeindre la petitesse du milieu universitaire. Corrosif et funny.

L’inimitable Jeeves de Pelham Grenville Wodehouse (10-18, 2020)

Le début des aventures du flegmatique majordome qui pose son regard aiguisé sur le petit monde qui l’entoure et le beau monde qu’il sert. Un classique So British.

 

 

 

 

Hips !

 

L’ivresse est révélatrice de notre grandeur d’âme… ou de sa petitesse.

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Factotum de Charles Bukowski(Grasset, 1984)

Les années de vaches maigres racontées de son langage fleuri par le plus céleste des alcooliques. Cet homme était capable de tout !

Un dernier ballon pour la route de Benjamin Dierstein(Les Arènes, ‘EquinoX’, 2021)

Equipée sauvage version Super 5, l’histoire n’est qu’un prétexte à raconter une certaine France, celle des buvettes, des déclassés, des rescapés contents de vivre pourvu qu’il reste assez de vin pour tenir quelques heures. Les portraits croisés ont de la gouaille et de la gueule. Surgis au détour d’un rondpoint, entre Darty et Confo, au fond d’une taverne campagnarde ou d’un campement d’apaches, ils sont téméraires. Capables d’ingurgiter avec panache n’importe quel breuvage sans savoir ce qu’il y a dans le cocktail. Chapeau.

Menteur de Rob Roberge(Gallimard, 2017)

Roberge n’est pas n’importe qui. Dépressif, suicidaire, bipolaire, alcoolique, accro à toutes les substances qui croisent sa route, ses souvenirs sont, plus que chez quiconque, fragmentaires, évasifs, indignes de sa propre confiance. Il l’avoue avec sincérité : « Quand sait-on qu’un junkie ment ? Quand il ouvre la bouche. »

 

 

 

 

Humour noir

 

Les polars et l’humour font toujours bon ménage.

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R & B : Le gros coup : une enquête des inspecteurs Roberts & Brant de Ken Bruen(Gallimard, 2005)

La première d’une longue série d’enquêtes menées par les inspecteurs R & B. Ken Bruen s’est follement amusé avec ces personnages sans limite. Addictif.

Défoncé de Mark Haskell Smith (Rivages, 2013)

Ode joyeusement irrévérencieuse à la louange du tabac qui fait rire, Défoncé est de ces romans rares qui se lisent en ricanant.

Le polar de l’été de Luc Chomarat (La Manufacture de livres, 2017)

Chomarat livre ici un roman désopilant, dont l’intérêt réside, non pas dans la résolution d’une énigme dont tout le monde se fiche, mais dans tout le reste.

 

 

 

 

Une île

 

Une île, mais pas n’importe laquelle : apparue en 1831 au large de la Sicile, l’île Julia déchaîna toutes les passions avant de disparaître quelques mois plus tard, à la façon d’un pied de nez à toutes les humaines vanités.

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L’île à éclipses, de Bruno Fuligni (CNRS éditions, 2017)

Disparue sous 8 mètres d’eau mais encore disputée par plusieurs pays, l’île Julia (de son nom Français) fit l’objet d’une absurde crise diplomatique lorsqu’elle apparut brusquement en 1831 à la faveur d’un séisme. Inlassable curieux, Bruno Fuligni conte ici son histoire.

Mirifiques aventures de maître Antifer, de Jules Verne (Actes sud, 2004)

Parmi les derniers publiés de son vivant, ce roman n’est pas le plus connu de Jules Verne et l’île Julia, comme dans la vraie vie, n’y fait qu’une courte apparition. Elle n’en est pas moins au centre de l’aventure du bouillant Breton Pierre Antifer, qui n’aura de cesse de la chercher là où elle n’est pas. Très belle édition illustrée par Emre Orhun.

La langue du diable, d’Andrea Ferraris (Rackham, 2018)

Une bande dessinée où, comme chez Jules Verne, l’île Julia sert de cadre à une parabole désenchantée sur la vanité et la cupidité des hommes.

 

 

 

 

Incroyable mais vrai !

 

La réalité dépasse la fiction, dit-on, sans toujours se rendre compte à quel point c’est vrai. Trois livres pour mettre un sérieux coup dans l’aile à la banalité. Fou rire garanti.

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Aucune photo ne peut rendre la beauté de ce décor, de Taroop & Glabel (Sémiose, 2013)

Des photos cueillies dans la presse régionale avec leur légende d’origine. Hilarant et un peu désespérant à la fois.

Le Tout va bien 2021 (Le Tripode, 2020)

Titres de faits divers lus dans la presse et dont le laconisme même fait d’étranges petits romans.

What the super mega fuck ! (Le Monte-en-l’air, 2021)

Internet est un monde étrange où tout, absolument tout, peut arriver, photo à l’appui !

 

 

 

 

Jeunes hommes en colère

 

Angry Young Men, l’expression désigne un courant littéraire anglais des années cinquante à soixante. Issus comme leurs auteurs de la classe ouvrière, les personnages entendent ne pas vivre en courbant l’échine comme leurs parents. Universel. Intemporel. Populaire.

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Samedi soir, dimanche matin de Alan Sillitoe(L’échappée, 2019)

« C’était un samedi soir, le meilleur moment de la semaine, celui où l’on s’amuse pour de bon, l’un des cinquante-deux jours de gloire dans la grande roue de l’année qui tourne si lentement. (…) Vous appliquez la formule ‘le bonheur dans l’alcool’, vous pelotez la taille des femmes et sentez la bière se répandre délicieusement dans la masse élastique de vos entrailles. »

Et frappe le père à mort de John Wain (Les éditions du typhon, 2019)

Jeremy Coleman ne s’intéresse à rien d’autre qu’au piano. Orphelin de mère, élevé par un père prof de lettres classiques qui place l’effort et le travail au-dessus de tout, et par une tante bigote et effacée, il décide, à la suite d’une ultime dispute avec son paternel, de lui aussi tailler la route. Jusqu’à Londres, en pleins bombardements.

Billy le menteur de Keith Waterhouse (Les éditions du typhon, 2019)

Billy est employé des pompes funèbres et a du mal à se lever le matin. Heureusement que pour échapper à l’ennui d’une vie terne, il ment.

 

 

 

 

Je vous ai compris !

 

La guerre d’Algérie, à l’époque là-bas, ou vue d’ici et maintenant…

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Tu dormiras quand tu seras mort de François Muratet(Joëlle Losfeld, 2018)

Leguibel arrive en Algérie sans rien comprendre des rapports de force en présence, des enjeux qui se dessinent. Il ne sait de ce conflit que la version officielle. Espion en immersion, il observe. A mesure qu’il apprend à connaître ses compagnons de troupe, il raisonne, se questionne, s’émeut, se désespère. Toute guerre est absurde, et celle-là plus qu’une autre.

Hével de Patrick Pécherot (Gallimard, 2018)

Jura. Gus raconte, cette France d’il y a longtemps, pendant les « événements ».Cette France, encore d’après-guerre, toujours en guerre. La chicorée Leroux, les clopes au coin des becs, le museau ou le poireau vinaigrette, et Gabin… Les convictions ici, les tortures là-bas… L’argot claque. Le verbe haut, Pécherot dit les bassesses.

Marseille 73 de Dominique Manotti (Les Arènes, 2020)

En 73, à Marseille, les Algériens tombent comme des mouches. Point de départ véridique comme base de son récit, Manotti raconte comment la guerre d’Algérie, finie hier, s’est déplacée dans l’hexagone. Elle n’a pas son pareil pour gratter là où ça fait (encore) mal.

 

 

 

 

Nos frères

 

Où l’animal, cet Autre inaccessible, nous regarde et ne cesse de questionner notre humanité.

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Bambi, de Felix Salten(Rivages, 2016)

Loin de tout anthropomorphisme, le Bambi d’origine est un hymne sensible et réaliste à la nature sauvage, une œuvre bouleversante et vraie, interdite en son temps par les Nazis et édulcorée par Disney.

Les garennes de Watership Down, de Richard Adams (Flammarion, 2004)

Une odyssée chez les lapins. Leur territoire menacé par un projet d’urbanisation, un groupe de lapins entreprend une longue et dangereuse migration. Et, entretemps, vous saurez tout sur le conil !

The plague dogs, de Martin Rosen

Deux chiens s’échappent d’un laboratoire. On les croit porteurs de la peste. La chasse s’organise, impitoyable. Aidés par un renard réaliste, les deux pauvres chiens n’en font pas moins une confiance éperdue aux humains. Un film d’animation terriblement émouvant, qui, en son temps, fit beaucoup pour éveiller les consciences à la question de l’expérimentation sur les animaux.

 

 

 

 

Paris perdu

 

Trois livres aussi mythiques que complémentaires sur un Paris à jamais disparu, celui de la cloche, des Halles et des petits bistrots, dans lesquels Giraud, Clébert et Yonnet avaient l’habitude de trinquer en échangeant leurs meilleures histoires.

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Le vin des rues, de Robert Giraud (Denoël, 1983)

Né à Nantiat en 1921, grand spécialiste des tatoués et de l’argot, Robert Giraud fut également le chantre intarissable de ce Paris populaire qui, des Halles à la Mouffe, réunissait biffins, clochards et poètes dans la même fraternité bistrotière. Un livre fondamental, illuminé par les photos de Robert Doisneau.

Paris insolite, de Jean-Paul Clébert (Attila, 2009)

Essentiellement journaliste, Jean-Paul Clébert devança de peu son ami Robert Giraud dans ce portrait du Paris de la cloche qui n’exclut pas un certain pittoresque de la misère et fait de lui l’un des meilleurs héritiers de Mac Orlan.

Rue des maléfices, de Jacques Yonnet (Libretto, 2012)

Des trois compères, J. Yonnet était certainement celui qui avait la tête la plus rêveuse. Son Paris à lui est résolument nocturne, hanté de silhouettes brumeuses et de mystères. Paris est un fantasme et Rue des Maléfices un classique dont un David B, entre autres, aura su s’inspirer.

 

 

 

 

Rural bien profond

 

En régions, dans les territoires, comme ils disent, pour ne pas nous vexer, pour éviter de dire province, de dire campagne, de dire ploucs, bref chez nous quoi, il s’en passe des choses…

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Crocs de Patrick Dewdney(La Manufacture de livres, 2015)

Un homme, un chien, une pioche. Dans les bois, il se terre. On le traque et il fuit.

Pas de gras. Ni sur la carcasse de l’homme, ni dans l’écriture, précise et dense, de ce court roman.

Grossir le ciel de Franck Bouysse (La Manufacture de livres, 2014)

Dans un lieu-dit perdu au fin fond des Cévennes, la vie de Gus se fond dans le décor. Ce paysan a le caractère rude des gens qui vivent seul et se contentent de la compagnie de leur chien. Ses contacts avec l’humanité se résument à une visite hebdomadaire au village pour se ravitailler, et quelques coups de rouge partagés avec son voisin le plus proche, Abel. Le roman qui a imposé Franck Bouysse comme une figure majeure de la littérature.

Rural noir de Benoît Minville (Gallimard, 2016)

Une bande de copains dans la campagne nivernaise. Des événements tragiques bouleversent leurs existences et les forcent à grandir.

 

 

 

 

Sail ho !

 

Du temps de la marine en bois, l’aventure savait encore carguer la grand-voile et certains s’en souviennent…

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Cap sur la gloire, d’Alexander Kent (Phébus, 1987)

« Maître incontesté du roman d’aventure maritimes », Alexander Kent est le père du capitaine Richard Bolitho, dont ce premier volume nous entraîne dans la mer des Caraïbes, où, en pleine guerre d’indépendance américaine, s’affrontent vaisseaux anglais et français. Alexander Kent était anglais : inutile de dire que les Français prennent la pâtée…

Pour les trois couleurs, de Fabien Clauw (Paulsen, 2018)

Ayant manifestement tété le sein de Kent et de C.S. Forester, Fabien Clauw jette à son tour son capitaine Gilles Belmonte dans la bagarre. Et comme il est Français, inutile de dire que la perfide Albion s’en prend plein la poire…

Cap sur Gibraltar, de William Vance (Le Lombard, 1985)

Plus connu pour Bruno Brazil, Bob Morane et, surtout XIII, William Vance fut aussi le créateur de l’excellente série Bruce J. Hawker, mani-festement nourrie de la lecture de Kent et d’une documentation impeccable. On en entendrait presque siffler la mitraille.

 

 

 

 

Survivre

 

Des pères en rupture de société entraînent leurs enfants dans leur isolement et leur apprennent à survivre. Pour le meilleur ou pour le pire.

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My absolute darling de Gabriel Tallent(Gallmeister, 2018)

Turtle a 14 ans et connaît tout des méthodes de combat et de survie. Elle fuit la compagnie des hommes, et surtout celle de son père.

Elmet de Fiona Mozley (Joëlle Losfeld, 2016)

John a choisi de couper ses enfants du monde, de les tenir éloignés de son passé. Dans une maison construite de leurs mains, ils mènent une existence austère mais tranquille. Il est en quête de rédemption, en voie vers une utopie, et son retour aux sources est presque réussi. Mais les rêves sont faits pour être brisés.

Dans la lande immobile de Sarah Moss (Actes sud, 2020)

Bill fait suivre à sa famille un stage d’archéologie et retourne à l’état sauvage. Le roman délivre par touches infimes le phénomène de l’emprise d’un homme sur ses proches.

 

 

 

 

Taches de son

 

Les James Joyce, Oscar Wilde ou autre Frank McCourt n’ont qu’à bien se tenir, le renouveau de la littérature irlandaise, ce sont les femmes qui l’incarnent le mieux.

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Hérésies glorieuses de Lisa McInerney (J. Losfeld, 2017)

Une collection de personnages hallucinants, irrémédiablement liés les uns aux autres, pataugeant dans les mêmes eaux stagnantes de Cork.Tour à tour touchants, mesquins, grandioses, s’arrangeant de leurs imperfections ou dévorés de culpabilité, ils sont en quête de rédemption et sauvés de la sinistrose par un humour féroce.

Milkman d’Anna Burns (J. Losfeld, 2021)

Une adolescente se raconte. Elle n’est pas nommée, pas plus que la guerre en cours, que l’on devine être les affrontements d’Irlande du nord, dans les années 70. Elle tente de faire son chemin dans une société enferrée dans un conflit qui n’en finit plus de faire des morts, sclérosée, dominée par les petites frappes de tous bords.

Normal People de Sally Rooney (Ed. De l’olivier, 2021)

Marianne et Connell se connaissent depuis toujours. Il est fils de femme de ménage et elle est issue de la bourgeoisie. Leur différence de milieu contrarie l’affection qu’ils se portent. Sally Rooney, dont le succès a été fulgurant, réinvente l’histoire d’amour dans ce livre déjà adapté en série télé.

 

 

 

 

Vive le rock !

 

Parce que le rock, c’est la jeunesse, l’irrévérence, la démesure, la tension, les nerfs. La vie, quoi !

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Human Punk de John King(Ed. de l’olivier, 2003)

Qui mieux que John King pour nous parler de ses années punks ? Les mésaventures de son Joe, petit punk londonien à la fin des 70’s, ressemblent furieusement à sa propre histoire.

Le chanteur de Cathi Unsworth (Rivages, 2011)

Vie et mort d’un groupe de rock anglais. Cathi Unsworth, ancienne journaliste de la presse musicale, sait de quoi elle parle, et elle en fait un polar.

La crête des damnés de Joe Meno (Agullo, 2019

Brian vit dans la banlieue de Chicago. Il n’a pas choisi. Tout n’y est que conformisme catholique, racisme, violence… Heureusement, pour galvaniser son mal-être et l’aider à grandir, il y a sa copine Gretchen, et la musique des 90’s.

 

 

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