• Aller au menu
  • Aller au contenu
  • Aller à la recherche

BDP de la Haute-Vienne

Votre identifiant
Votre mot de passe
S'inscrire
S'inscrire

  • Rechercher
  • Catalogue
Recherche avancée
Vous êtes ici : Accueil / Accueil
  • Accueil
  • La BDHV
    • Missions
    • L'équipe de la BDHV
    • Au bout du conte
    • Je lis, j'élis
    • Le mois du doc
  • Le réseau
    • Les bibliothèques
  • Les Ressources
    • Chroniques
    • Dossiers thématiques
    • Editions accessibles
    • Inclusion numérique
    • Livres d'artistes
    • Le menu du chef
    • Les ressources du WEB
  • Accès pro
    • Animations
    • Boite à outils
    • Formations

Le temps des grêlons, d’Olivier Mak-Bouchard. - Le Tripode, 2022

Et si, lassés de voir nos tronches, les appareils photos du monde entier se mettaient simultanément en grève ? Et si le Nuage, sursaturé de nos effigies, se mettait à les relâcher façon grêlons et par ordre chronologique ? Qu’importe la physique (quoique…) nous sommes ici clairement dans la fable, avec ce que cela implique de désinvolture et de sens caché. Tout jugement suspendu, les « grêlons » déferlent donc, en tout point conformes aux personnes photographiées, jusqu’aux empreintes digitales et à l’ADN, en costume d’époque, encore tout hébétés par leur brusque réapparition. Que faire de ce trop-plein ? Que faire de ces Rimbaud, de ces Hitler, de ces innombrables Marilyn et bientôt de ces milliards de zombis rêveurs dont on essaie désespérément de planifier la survenue ? C’est tout l’objet de ce second roman d’Olivier Mak-Bouchard, après Le Dit du Mistral (Le Tripode, 2020) qui voyait une ancienne divinité gauloise faire des siennes dans un Luberon très contemporain. C’est à nouveau depuis ce coin de Provence qu’est racontée cette déflagration mondiale, telle que vécue par un jeune homme un peu simplet, nouveau Candide embauché comme « animateur culturel » dans un camp de la Légion réservé aux anciens de Camerone et de la guerre de Crimée. On se gardera toutefois d’en dire trop, de peur de gâcher les nombreuses surprises dont le livre est émaillé (pour certaines, et pas des moindres, on n’avait rien vu venir !) Mais l’humour, aussi constant que discret (ce Rimbaud, « c’était peut-être un grand poète, mais pour se le cogner tous les jours, merci »), où perce à chaque ligne la jubilation d’un auteur manifestement heureux d’écrire, vient en contrepoint d’un propos plus grave, comme toujours chez les descendants d’Ésope. Et cette nouvelle crise migratoire de recevoir de la part du nouvel État fasciste une « solution » qu’on redouterait finale… n’était l’ultime ruse déployée par le narrateur pas si neuneu, en forme de pied de nez à tous les grincheux contempteurs du selfie.

Yann Fastier

Contactez la BDHV

  • 05 55 31 88 90
  • 45, rue Ancienne Ecole Normale d'Instituteurs 87000 Limoges
  • Nous contacter

RESTEZ CONNECTé !

  • haute-vienne.fr
  • facebook
  • gplus
  • youtube

La BDHV est un service du Conseil départemental de la Haute-Vienne

Informations

  • Mentions légales
  • Plan du site

Partage d'encart

Copiez ce code et collez-le sur votre site pour afficher l'encart

Confirmez votre action

Êtes-vous sûr de vouloir supprimer tous les documents de la sélection courante ?

S'inscrire à un événement

Annulation de l'inscription

Attention! Souhaitez-vous vraiment annuler votre inscription ?

Réservation d'exposition